Ouvrir le hublot de la machine , pas nécessaire de faire fonctionner sa matière grise.
Transvaser le savon liquide dans la cuve et tourner le bouton choisir la température.
Ah oui, avant trier le linge. (réflexion oblige)
Pause.
Sur une autre machine, chercher des photos.
Visages souriants, semblant de chaussures, les enfants nous entourent, quelques adultes les rejoignent.
Hello ! « la voiture passe sur le pont ???? les planches sont-elles solides ?????? on y va.
« Monnaie for ….. » je ne comprends pas tout. Je n’ai pas de monnaie.
La piste, les enfants poussent un sprint devant la voiture, ……, " des blancs, des blancs….. ".
Mattéo ouvre la fenêtre il accorde sa joie à celle des enfants et crie aussi, ils se comprennent . . . leur sourire anime leur visage. Beauté Bonheur.
Des femmes des hommes se courbent dans le champ. Soulèvent leur panier jusqu’à leur tête.
Les silhouettes élancées se dessinent les unes derrière les autres.
Ils reprennent la longue piste. Les enfants reviennent du point d’eau, leur bidon sur la tête ils courent presque.
C’est devenu un jeu. L’enfant doit jouer pour se grandir,
A quoi réfléchi cet enfant ?
L’enseignement est gratuit, ils vont tous à l’école ! certainement, mais qui porte l’eau ?? Nous sommes dans les campagnes, l’école quelques bancs alignés dehors. Un maître range la classe, il est midi, c’est le repos. Ils reviendront vers 14 heures. Ou ne reviendront pas. Nous les verrons sur la piste , les routes, en uniformes de classe. L’enseignement est gratuit vous les voyez partout : » bleu pour les filles ocre pour les garçons c’est l’école publique . Il y a l’école privée c’est un autre uniforme.
Tous les enfants vont à l’école, les uniformes circulent dans tout le pays sur les routes, les pistes, du point d’eau à l’école, de l’école au point d’eau, des prairies au village, ils jouent . . .
Que construisent-ils ?
Nous avons un guide, le week-end il se rend à l’université il étude l’économie du gouvernement si j’ai bien compris. C’est très bien que font tes parents ?? « paroles à ravaler » mes parents ont péris dans le génocide, moi j’étais à l’étranger .Ben oui, c’est un oncle qui l’a élevé car il était tout jeune enfant. Son Oncle travaille au gouvernement parfois à Bruxelles.
Ce guide est une merveille, il a été formé par un biologiste, il connaît toutes les plantes, Il nous emmène dans un sentier de la forêt tropicale, nous avions découvert les singes le matin dans un autre endroit de la forêt. Maintenant c’est pour les courageux, monter, descendre, j’en peu plus, « ne rien dire », j’ai faim, il m’ aide, me tend la main, c’est plus facile. Les moustiques se nourrissent nous les écartons avec la bombe. Ils sont cruels, et donnent la malaria . . . La forêt regorge de plantes médicinales, c’est la boutique des guérisseurs.
Le noir tombe il est près de 18 heures.
Nous arrivons au bout.
Trois motos nous attendent,
Ben oui il faut y aller, pas le choix et trop crevés pour rentrer à pieds.
Au refuge une bière fraîche avant la douche.
20 heures « dodo ».
Nous reprenons la route le matin, levé à 6 heures, déjeuner, attendre la petite famille et continuer direction le nord.
Grâce Garcet
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